
Pour le Président du groupe Verts-ALE, Philippe Lamberts :
"La dégradation de la situation des journalistes turques s'est accélérée de manière dramatique depuis le coup d'état. Disparitions, emprisonnement de journalistes et fermetures de centaines de médias sont à déplorer. Les cas des journalistes et auteurs Ahmet et Mehmet Altan, internationalement reconnus sont emblématiques. De même que ceux des écrivains Asli Erdogan, Sahin et Necmiye Alpay.
Le gouvernement turc cherche à criminaliser le journalisme et refuse la diversité des opinions, l'un des fondements de la démocratie. Nous demandons au gouvernement turc de mettre immédiatement fin aux poursuites arbitraires des journalistes dans le pays."
Pour Eva Joly, porte-parole écologiste sur les libertés civiles :
"Les atteintes répétées à la liberté d'expression et liberté de la presse sont inacceptables. L'Union européenne ne peut abandonner tous ces journalistes victimes de répression et d'intimidation. La situation dépasse les limites et nous devons agir pour la libération immédiate de celles et ceux qui ont été injustement incarcérés."